Cinéma: les assureurs Maif et Areas couvriront l'arrêt de tournage en cas de violences sexuelles

Un homme prépare une caméra sur le tournage du film

ASSURANCES - Le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) a annoncé ce mercredi 23 juin la mise en place par les assureurs mutualistes Maif et Areas d’une garantie d’assurance couvrant l’interruption de tournage liée à des violences sexistes ou sexuelles

Concrètement, si un tournage était interrompu à cause de faits de harcèlement, de violences sexistes ou sexuelles signalés à la justice, cette nouvelle clause assurantielle peut couvrir jusqu’à 500.000 euros maximum de frais et dans la limite de cinq jours de tournage.

“Un signalement (des violences) au Procureur de la République et une copie à l’assureur de la part de l’employeur” seront nécessaires pour que la garantie se déclenche, précise le CNC.

“Cette clause permettra la libération de la parole des victimes et que le risque économique d’un arrêt de tournage ne remette pas en cause la libération de cette parole”, déclarent Pascal Demurger, directeur général de la Maif et Sylvain Mortera, directeur général d’Areas, cités dans un communiqué.

Garantie applicable à partir du 1er juillet

La garantie sera “applicable à partir du 1er juillet pour les nouveaux contrats et les contrats en cours”.

Cette initiative, impulsée par le CNC, “s’inscrit dans la continuité des formations ‘Prévenir et agir contre les violences sexistes et sexuelles’” mises en oeuvre  depuis octobre 2020 par l’institution. 

Cette dernière conditionne également depuis le début de l’année l’octroi de ses aides au respect d’obligations précises en matière de prévention et de détection du harcèlement sexuel.

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