"Tout le monde veut prendre sa place": les nouveautés de l'émission de France 2

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TÉLÉVISION - Duo, carré, ou cash? Le jeu “Tout le monde veut prendre sa place” fait son retour à midi ce lundi 9 août sur France 2 après les Jeux olympiques de Tokyo.

Animateur du jeu depuis son lancement en 2006, Nagui passe le flambeau à Laurence Boccolini. Arrivé à l’été 2020 sur le service public, l’ancien visage de TF1 (“Maillon Faible”, “Money Drop”...) va tenter d’imprimer sa patte dans une émission que France 2 a souhaité dépoussiérer. 

Moins de blabla, plus de questions

La production a d’abord décidé de changer la formule de l’émission. Si les trois manches demeurent identiques (Les Qualifs, la Compet, la Finale), leur durée a été modifiée. La Finale -climax de l’émission- a été rallongée tandis que la première manche a été réduite d’un tiers en écourtant les traditionnelles anecdotes des candidats. Celles-ci ne sont plus racontées de façon systématique pour ne pas lasser les téléspectateurs.

“Il n’y avait qu’à regarder les courbes d’audience pour voir que les gens arrivaient en masse au moment de la seconde manche”, confesse au HuffPost Simone Harari Baulieu, productrice déléguée du jeu pour la société Effervescence qui produit également le jeu Slam” animé par Cyril Féraud sur France 3. “J’aimais bien qu’on interroge les téléspectateurs, mais il faut dire qu’en 5000 émissions multipliées par six candidats nous avons eu 30.000 anecdotes donc il y a forcément un moment où vous vous lassez.”

Une manière de permettre à de nouveaux candidats de tenter leur chance. “Avant, pour être candidat il fallait être en mesure de raconter 6 anecdotes. On avait pas mal de gens -surtout des jeunes- qui nous disaient qu’ils ne voyaient pas ce qu’ils auraient à raconter. Donc c’était un frein pour eux.”

La production a aussi ajouté deux nouvelles questions dans la première manche pour éviter que les candidats terminent avec zéro point et ainsi leur offrir plus de possibilités de se qualifier pour la suite du jeu. “Beaucoup de candidats qui s’étaient préparés trouvaient ça injuste le fait d’être éliminés après seulement deux questions qui étaient parfois difficiles. Donc on a rajouté deux autres questions posées en simultanée à tous les prétendants, les ‘Questions pour tous’ qui donnent un sentiment de plus de justice”, explique la productrice.

Nouveau fauteuil, nouveau plateau et nouveau générique 

En plus de ces changements sur le fond, l’émission a eu droit à un petit lifting. Le plateau a été largement remanié. Plus lumineux, il adopte des tons bleu azur et est décoré avec des fleurs. Une identité plus positive et bienveillante que souhaitait la production. “Le climat a changé avec #MeToo et la pandémie de coronavirus et ‘TLMVSP’ ne peut pas avoir la même tonalité qu’en 2006, souligne la productrice. L’attente des téléspectateurs n’est plus là même. La bienveillance et le feel good étaient les mots que nous avons le plus employés en préparant la nouvelle formule et c’est ce qu’incarne Laurence Boccolini.” 

Le générique a lui aussi été remanié en respectant cette charte, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

“Ne pas faire du TF1”

“TLMVPSP” ne connaît pas pour autant une révolution. Le fauteuil rouge et la musique de l’émission, signatures du programme ont été conservés. “Il ne s’agit pas de faire une nouvelle formule du jeu mais de lui donner un nouvel élan”, poursuit Simone Harari Baulieu. “Ce qui ne change pas c’est le format très original, très singulier qui a beaucoup été copié depuis. Il ne faut pas oublier que c’était la première fois qu’il y avait un champion à la télévision qui revenait. Ce qui a été souvent copié mais jamais égalé.”

Une référence implicite aux “12 coups de midi”, programme animé par Jean-Luc Reichmann depuis juin 2010. Le rendez-vous de TF1 diffusé à la même heure a su convaincre le public pour s’imposer comme le jeu préféré des Français en 2020 selon un sondage Opinion Way pour le Figaro. Ce lifting de “TLMVPSP” doit aussi permettre de donner un second souffle au programme face à cette concurrence de la mi-journée.

“L’objectif n’était pas non plus de faire du TF1”, tempère Simone Harari Baulieu. “Nos questions demeurent très différentes car on est sur le service public et on doit vraiment gagner au mérite. Il n’y a pas que la volonté de divertir. La vocation numéro un c’est d’avoir appris quelques chose à la fin du programme. Quand vous avez entendu six ou sep questions sur un même thème vous retenez forcément quelque chose.”

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