BILAN - La quinzaine se termine et la bonne nouvelle c’est qu’il n’y aura pas quatre ans à attendre avant le retour des Jeux olympiques. Avec le décalage d’un an des JO de Tokyo en raison de la pandémie de coronavirus, Paris 2024 se profile déjà dans trois ans. Un court laps de temps que la France va devoir mettre à profit pour faire émerger une génération de sportifs capable de faire gagner la délégation tricolore.
Car le bilan de cette édition japonaise n’est pas aussi bon qu’espéré. Les autorités du sport français comptaient rééditer la très belle performance réussie à Rio. En 2016, les Bleus avaient battu leur record de médailles, quittant le Brésil avec 42 breloques, dont 10 en or.
Cinq ans plus tard, le total est largement inférieur, comme vous pouvez le voir dans le graphique ci-dessous. Si le nombre de titres est identique (merci les sports co du dernier week-end), le nombre de podiums est resté bloqué à 33. C’est, à égalité avec Athènes 2004, le plus petit total depuis les Jeux de Barcelone en 1992.
Si l’on compare à Rio, le bilan est d’autant moins bon que la France rétrograde d’un rang au classement des médailles. Septième au Brésil, la délégation tricolore termine sur le fil à la huitième place, en gagnant deux places grâce à la victoire des handballeuses françaises. Comme vous pouvez le voir dans le graphique ci-dessous, seul Pékin et Barcelone ont été plus mauvais pour le classement comptable des nations.
Seul motif de satisfaction, la France confirme son rang de troisième nation européenne. Toujours à bonne distance de la Grande-Bretagne, les Bleus ont, pour la première fois depuis la réunification allemande, devancé la délégation germanique. À Tokyo, ce sont les Pays-Bas qui s’imposent comme la deuxième puissance olympique du vieux continent.
Au global, et comme vous pouvez le voir ci-dessous, ce sont les États-Unis qui finissent numéro un devant la Chine. Le podium est complété par le Japon et ses 27 médailles d’or. Le pays hôte sur la troisième place? On signe tout de suite pour Paris 2024.
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