« Vingt expositions sur 20 sites, dans trois départements ». L’Afpan a lancé, mercredi 19 mai 2021, sa balade printanière.
Privée de festival de la photo en 2020, l’Afpan a décidé de partir en balade. Après une première expérience cet automne, de nouvelles expositions se délocalisent ce printemps. « On a voulu animer le territoire avec la balade automnale, d’abord, et aujourd’hui avec la balade printanière », explique Régis Fournel, président de l’Afpan, l’association qui organise le festival de la photo animalière de Montier-en-Der. « Cette balade, ce sont 20 expositions, sur 20 sites, dans trois départements, pour s’adresser au grand public, et pas seulement aux experts. »
Lynx, ours, grues
Des lynx et des ours au Jardin Linet de Montier-en-Der, des grues devant l’abbatiale, des castors à la brasserie artisanale, des clichés de la Fédération photographique de France sur les grilles de la sous-préfecture bragarde, le Domaine Saint-Victor de Soulaines-Dhuys, dans l’Aube, le site de Chantecoq, le Village-musée du Pays du Der, dans la Marne… Il y en a pour tous les goûts, dans toute la région.
Une zone « aussi remarquable que fragile »
Mercredi matin, c’est l’église de Champaubert qui avait été choisie pour lancer cette balade printanière. Là, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, les visiteurs pourront découvrir l’exposition “Ramsar Etangs de Champagne humide, 240 000 m2 de nature”. « Ramsar est le nom d’une ville iranienne où a été signé, en 1971, une convention de protection des zones humides », a expliqué Frédéric Morosi, président de l’EPTB Seine Grands Lacs, partenaire de l’exposition. « Le site Ramsar des étangs de Champagne humide est une zone grande comme le Luxembourg, aussi remarquable que fragile. »
Présentée en avant-première du festival de novembre, l’exposition présente la richesse de cette zone classée, sa faune, sa flore, ses paysages… Le tout magnifié par les photographies de Pascal Bourguignon et Stéphane Hette et les illustrations de Jean Chevallier. Autant d’atouts pour faire découvrir cette « zone d’étape majeure pour la migration des oiseaux », comme l’a rappelé Régis Fournel. « Il est donc de notre devoir de la protéger. »
P.-J. P.
pj.prieur@jhm.fr
Un bilan prometteur
Les photographes du monde entier avaient jusqu’à fin avril pour participer au concours 2021 de l’Afpan. Et ils ne s’en sont pas privés ! « Nous avons reçu 18 151 photos et 104 vidéos, de la part de 2 879 photographes de 83 pays », s’est réjouit Régis Fournel. Voilà qui promet, une nouvelle fois, un cru exceptionnel.
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