Avant vos vacances d'été à l’étranger sous Covid, suivez ce guide

Guide de survie de vos vacances d'été à l’étranger sous Covid

VACANCES - C’est décidé, cet été, vous partez à l’étranger. Après plus d’un an de restrictions sanitaires, vous ne rêvez que d’une chose: monter dans un avion ou dans un train, qu’importe, du moment qu’il vous fait passer la frontière. Oui, mais où aller? Quels pays faut-il éviter? Un test PCR doit-il être effectué? Et si je tombe malade sur place?

Il est important de se poser toutes ces questions avant de fermer votre valise, notamment si la situation sanitaire vient à évoluer. Alors avant de choisir votre destination et d’acheter votre nouveau maillot de bain, suivez le guide.

Où voyager?

  • Dans l’Union européenne

Aucun motif impérieux n’est nécessaire pour voyager au sein de l’UE. Mais, en fonction des États, la preuve de vaccination, un test PCR, ou les deux sont demandés. Le pass sanitaire européen, téléchargeable depuis le 24 juin et qui entre en vigueur ce jeudi 1er juillet, intégrera ces différentes preuves et simplifiera ainsi la procédure. Pour le télécharger, il suffit de se rendre sur le site de l’Assurance maladie.

  • Hors de l’Union européenne

Tous les États n’ont pas encore rouvert leurs frontières aux Français. C’est par exemple le cas des États-Unis, de l’Australie ou encore du Japon qui restent inaccessibles. Pour savoir quels pays sont accessibles, rendez-vous sur le site de France Diplomatie, qui détaille les conditions imposées aux voyageurs français pays par pays. 

De son côté, l’État français a établi une classification des différents pays en fonction de l’évolution de la situation épidémique dans ceux-ci. En vert, les États sans ni circulation active du virus, ni variants préoccupants recensés. En orange les États connaissant une circulation active du virus, mais “dans des proportions maîtrisées”, sans diffusion de variants préoccupants. En rouge, les États connaissant une circulation active avec des variants préoccupants.

Ce classement ne dispense pas de vérifier les conditions d’entrée dans le pays. L’Australie, par exemple, est un pays “vert”, pourtant il est impossible de s’y rendre. Cela permet simplement de prendre la mesure de la situation épidémique au moment du choix de la destination.

Dois-je présenter un test négatif ou une preuve de vaccin?

  • Dans l’Union européenne

Pas besoin de justifier d’un motif de déplacement pour circuler au sein de l’UE. En revanche, “des obligations de test préalable sont nécessaires”, note le gouvernement. À partir du 1er juillet, vous pourrez présenter votre pass sanitaire européen qui pourra intégrer une preuve de vaccination, un résultat de test négatif ou une preuve de rétablissement du Covid de moins de six mois.

Les preuves de vaccination diffèrent en fonction du vaccin injecté. Pour un vaccin à double injection (Pfizer, Moderna, AstraZeneca), la preuve de réalisation du schéma vaccinal complet est obtenue deux semaines après la deuxième injection. Pour les vaccins à une seule injection (Johnson & Johnson), quatre semaines après. Et pour les personnes ayant déjà contracté le Covid et donc reçu une seule injection, la preuve est obtenue deux semaines après celle-ci.

Toutefois, si certains États l’estiment nécessaire, d’autres mesures sanitaires pourront être mises en place (tests supplémentaires, quarantaines, etc.), d’où l’importance de se renseigner sur sa destination.

En ce qui concerne la preuve d’un test négatif, la durée de validité devrait être harmonisée à 72 heures pour un PCR et 48 heures pour un antigénique.

  • En dehors de l’Union européenne

Ici encore, les conditions d’entrée dans le pays dépendent des règles édictées par celui-ci. Présentation d’un test 48 ou 72 heures avant, isolement ou quarantaine... Pour le savoir, il faut également se rendre sur France Diplomatie.

Une fois sur place, comment se comporter, à quoi faire attention? 

  • Respectez les consignes du pays

“Je pense que c’est la plus grosse erreur que les gens font lorsqu’ils voyagent, c’est de ne pas être respectueux des règles de l’endroit où ils se rendent”, souligne auprès du HuffPost américain Claire Summers, blogueuse voyage. “Quand vous êtes dans un autre pays, vous devriez vous renseigner sur les règles avant d’y aller, et les respecter. Si vous n’y êtes pas prêt, alors vous devriez rester chez vous ou voyager ailleurs.”

  • Continuez à faire attention

Enfin en vacances, d’autant plus si vous êtes vacciné, difficile de passer outre le désir d’un retour à la normale. Mais attention. “Pour profiter de la réouverture des frontières et voyager vers nos destinations préférées, une certaine prudence est recommandée (...) Ce n’est pas parce que vous êtes complètement vacciné que tout le monde l’est, mais tant que les voyageurs respectent les règles locales et se comportent de manière raisonnable, on devrait pouvoir profiter de cet été 2021... avec prudence”, note pour le HuffPost américain Alan Fyall, président par intérim du département tourisme, événements et attractions du Rosen College of Hospitality Management de l’Université de Floride centrale.

  • N’oubliez pas d’écouter les informations

“L’une des erreurs les plus courantes que j’ai constatées lorsqu’il s’agit de voyager en pleine pandémie est de ne pas vérifier en permanence les conditions d’entrée et de sortie de la destination choisie. S’il y a une constante quand il s’agit de voyager pendant cette pandémie, c’est que les informations changent constamment”, alerte Tausha Cowan, blogueuse voyage au Globe Getter. “Il est important de savoir si vous devez montrer la preuve d’un test Covid négatif, quel type de test est applicable, si vous devez mettre en quarantaine à tout moment, etc. De plus, les informations que vous découvrez aujourd’hui pourraient changer dans quelques jours, c’est pourquoi il est important de vérifier en permanence ces informations.”

Que se passe-t-il si je tombe malade sur place? 

Le premier réflexe doit être le même qu’en France, à savoir de s’isoler, de prendre rendez-vous avec un médecin, de faire un test. C’est ce qu’explique la Direction générale de la Santé, contactée par RTL.

Si le test s’avère positif, il convient alors de contacter l’ambassade du pays, qui vous expliquera alors la démarche à suivre (isolement, quarantaine, etc.).

Un rapatriement est possible, si vous avez souscrit à une assurance rapatriement. Sinon, celui-ci peut coûter jusqu’à 80.000 euros, selon France Diplomatie.

Pour le retour, où et comment faire un test à l’étranger ? Peut-on se faire rembourser ?

En fonction de votre choix de destination, vous allez peut-être devoir réaliser un test PCR ou antigénique à l’étranger en prévision de votre retour en France, car un test PCR ou antigénique datant de moins de 72 heures pourra vous être demandé.

Avant toute chose, n’oubliez pas de votre carte européenne d’assurance maladie, rappelle le Centre européen des consommateurs. Sur ce site, il est expliqué où et comment se faire dépister dans 14 pays de l’Union européenne.

En Allemagne, par exemple, il faut consulter le site du gouvernement allemand pour trouver un centre de dépistage et prendre rendez-vous sur le site 116117. En Italie, il suffit de se rendre en pharmacie, clinique privée ou laboratoire d’analyse médicale, sans prescription, mais avec 20 ou 30 euros en poche. De manière générale, vous trouverez ces renseignements sur les sites officiels des États concernés.

En ce qui concerne le remboursement du test par la Sécurité sociale, c’est possible, mais uniquement à certaines conditions... Qui ne concernent pas les vacanciers. En effet, dans l’UE ou en Suisse, seuls “les tests de dépistage à caractère administratif (obligatoires pour entrer sur le territoire de certains États), et les tests à caractère médical (présence de symptômes) sont pris en charge par l’assurance maladie française lorsqu’on doit réaliser un test immédiatement nécessaire”. Hors UE, “seuls les tests à caractère médical, urgent et inopiné seront pris en charge à hauteur de 27% du montant de la dépense dans la limite maximale d’un montant de 35 euros”.

En ce qui concerne les touristes, le ministre de la Santé Olivier Véran expliquait au Parisien que leur remboursement n’était pas prévu: “S’agissant de démarches de nature plus administratives telles que la possibilité de prendre un avion, il n’est pas prévu à ce stade que cela soit pris en charge”, soulignait-il. 

Vous êtes presque prêt. Il vous reste à vérifier si les activités que vous souhaitez faire sont possibles en cette période (comme visiter un musée, par exemple). Et à mettre dans votre valise des masques, du gel hydroalcoolique, et, bien sûr, votre crème solaire. 

À voir également sur Le HuffPost: Les discothèques rouvriront le 9 juillet, 10 jours après les concerts debout

Enregistrer un commentaire

0 Commentaires