CONSOMMATION - Comme lors de chaque début de mois, plusieurs dispositifs deviennent effectifs en ce jeudi 1er juillet et certains tarifs évoluent, comme vous pouvez le découvrir dans la liste ci-dessous.
Gaz
Le tarif réglementé de vente d’Engie va augmenter de près de 10%, essentiellement en raison de l’envolée des cours mondiaux du gaz naturel, mais aussi à cause du coût croissant des certificats d’économies d’énergie, que les fournisseurs français sont tenus de financer pour atteindre des objectifs fixés par le gouvernement.
Cette forte hausse intervient toutefois à la suite d’une période de baisse pendant la crise du Covid-19. En remontant au 1er janvier 2019, la progression est de 1,1%, selon la Commission de régulation de l’énergie.
Formation
Le transfert du Droit individuel à la formation (DIF), c’est fini. Les salariés du privé avaient jusqu’au 30 juin pour faire inscrire leurs heures de DIF dans leur Compte personnel formation (CPF). Selon des chiffres du ministère du Travail communiqués mi-juin, 6,33 millions de compteurs DIF au total avaient été renseignés à cette date par leur titulaire depuis 2015, date à laquelle le CPF a pris le relais.
Voitures
Les primes à l’achat de véhicules électriques neufs baissent de 1000 euros. Le bonus passe à 6000 euros pour les voitures vendues moins de 45.000 euros, et à 2000 euros pour celles de moins de 60.000 euros.
Idem pour les véhicules hybrides rechargeables, avec une aide réduite à 1000 euros, avant sa disparition prévue le 1er janvier 2022.
Coup de frein aussi coté moteurs thermiques: pour les véhicules neufs, la prime à la conversion ne sera plus accordée pour l’achat d’un diesel, mais seulement pour une essence portant la vignette Crit’Air 1. Pour les voitures d’occasion, seules celles émettant au maximum 137g de CO2 par kilomètre y seront éligibles, sauf exception.
Assurance-chômage
Les allocations d’assurance-chômage sont revalorisées de 0,6% ce 1er juillet. Cela concernera 94% des demandeurs d’emploi indemnisés, soit 2,4 millions de personnes.
En revanche, il n’y aura pas de nouveau mode de calcul des allocations chômage, le Conseil d’État, saisi par les syndicats, ayant suspendu les règles qui devaient entrer en vigueur ce 1er juillet dans le cadre d’une réforme controversée. Les modalités actuelles vont en conséquence être prolongées jusqu’à fin septembre, même si le gouvernement assure que son ambition “reste inchangée”.
La période d’observation du comportement des entreprises pour le “bonus-malus” sur la cotisation chômage dans certains secteurs grands consommateurs de contrats courts commencera bien en revanche ce 1er juillet, pour une application sur les cotisations à partir de septembre 2022.
Chômage partiel
À compter de ce 1er juillet, les salariés percevront une indemnité de 60% de la rémunération antérieure brute (soit environ 72% du salaire net) contre 70% jusque-là (84% du salaire net). Les salariés des entreprises relevant des secteurs les plus touchés par la crise du Covid-19 et ceux des entreprises fermées administrativement continueront de percevoir une indemnité égale à 84% du salaire net jusqu’au 31 août. Pour les employeurs, le reste à charge dans les secteurs protégés, actuellement nul, passera à 15% au 1er juillet.
Congé paternité
La durée du congé pour le père (ou le second parent) d’un enfant à naître (ou adopté) double, de 14 à 28 jours, dont sept obligatoires.
Les trois jours du congé de naissance restent à la charge de l’employeur, les 25 jours restants sont indemnisés par la Sécurité sociale. Les naissances multiples (jumeaux, triplés...) donnent toujours droit à sept jours supplémentaires.
Le coût de la mesure pour la branche famille est estimé à 260 millions d’euros en 2021, puis 520 millions en année pleine.
Arrêts de travail
Près d’un million de professionnels libéraux (médecins, notaires, architectes, moniteurs de ski...) pourront bénéficier d’indemnités journalières en cas d’arrêt de travail, avec seulement trois jours de carence comme les salariés du privé, au lieu de 90 jours actuellement pour ceux qui y ont droit.
En fonction de leurs revenus, la cotisation sera comprise entre 50 et 370 euros par an, pour une prestation pouvant aller de 22 à 169 euros par jour, dans la limite de trois mois par arrêt et de quatre arrêts sur trois ans.
TVA dans le e-commerce
Plus d’exonération pour les petits envois: la TVA sera due “sur l’ensemble des envois importés de pays tiers à destination de l’Union européenne, quelle que soit leur valeur”, selon les Douanes françaises. Auparavant, les envois d’une valeur inférieure à 22 euros étaient exonérés.
En outre, les plateformes et places de marché en ligne seront redevables de la TVA pour les vendeurs qui les utilisent, en tout cas pour une partie des transactions. La réforme, initiée en raison des importantes fraudes à la TVA constatées dans le e-commerce, devait entrer en vigueur en janvier 2021, mais a été repoussée en raison de l’épidémie de Covid-19. Bruxelles anticipe 7 milliards d’euros de recettes fiscales grâce à ce changement.
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