SAINT-VALENTIN- Ce 14 février marque une Saint-Valentin assez particulière: elle tombe un dimanche, les restaurants et bars sont fermés et un couvre-feu à 18 heures reste en vigueur sur tout le territoire national. Ce qui, admettons-le, limite le champ des possibles.
Mais ce n’est pas un problème pour ces 4 personnes que nous avons contactées. En couple ou célibataires, ils nous racontent comment ils comptent passer la Saint-Valentin mais aussi comment ils se sont habitués à “dater” autrement depuis un an.
Pour Maveline, 23 ans et étudiante-entrepreneure habitant Clermont-Ferrand, la Saint-Valentin se fête à la maison en amoureux, autour d’un repas.
“Je compte commander un brunch surprise pour mon amoureux et faire une journée plaid devant Netflix ainsi qu’un bon repas le soir!”, raconte-t-elle au Huffpost. Depuis l’arrivée de l’épidémie de Covid-19 en France, de nombreux restaurants se sont mis à la vente de repas à emporter, faute de pouvoir ouvrir leur établissement. La jeune étudiante ajoute: “On a jamais été très fans des sorties pour les occasions comme celle-ci de toute façon car les restaurants sont souvent bondés, donc le Covid ne change pas nos habitudes.”
Coline, étudiante de 24 ans à Paris, a elle dû s’adapter à la situation sanitaire pour voir son petit-ami. “On fait tout à la maison maintenant. Je vis avec ma mère mais j’ai souvent l’appartement le week-end donc mon copain vient juste avant le couvre-feu et repart le lendemain.”
“Autrement on se fait des week-ends dans d’autres villes en France de temps en temps. Pour la Saint-Valentin, on a prévu de faire un week-end spa dans un hôtel à Paris.”
Réinventer les “dates”
Pour les célibataires, trouver la perle rare en ces temps de Covid est devenu autrement plus compliqué. Beaucoup ont dû trouver d’autres moyens pour continuer à sortir, grâce aux applications de rencontre notamment, dont l’usage a fortement progressé pendant les deux premiers confinements.
Mais pour Rémi, trentenaire originaire de l’Essonne et travaillant dans le marketing digital, les rencontres en ligne en journée ne sont pas idéales. Et le contexte sanitaire n’aide vraiment pas. “En général c’est très compliqué, que ce soit la Saint-Valentin ou pas. On ne peut que se rencontrer et marcher dans le froid. Puis les gens sont très réticents à faire des rencontres car ils ont déjà leur vie et leurs amis”, explique Rémi au Huffpost. “Avoir seulement le week-end de disponible restreint énormément nos possibilités.”
Charlène, quant à elle préfère les rencontres au chaud, chez elle. Mais ”à l’annonce du couvre-feu, j’ai réfléchi et me suis dit que je me voyais mal, dès le premier soir, inviter quelqu’un rencontré sur Tinder dans mon studio parisien avec un lit simple, explique la jeune femme au magazine Madame Figaro. Alors je me suis adaptée et j’ai opté pour le brunch du dimanche. C’est original, ça change, mais ça reste un peu étrange. L’état d’esprit est différent de celui du soir quand on prend des verres dans un bar.”
Martin, parisien de 28 ans et développeur web, est célibataire depuis un an après une relation de 6 ans, il n’a rejoint l’application Tinder que très récemment.
“Honnêtement c’est compliqué, mais j’aime bien me balader alors je propose d’aller marcher et discuter! J’ai eu un date pendant lequel on s’est baladé au bois de Vincennes, rien de bien fou”, confie-t-il. “Mais on ne va se mentir ce n’est pas le meilleur moyen pour trouver quelqu’un”.
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