Le conflit israélo-palestinien, c’est un peu l’histoire sans fin. L’horreur sans jamais l’espoir de vivre un quelconque épilogue. Ce ne sont pas des incidents à répétition auxquels nous assistons depuis quelques jours. Plutôt la suite logique d’une véritable guerre qui ne se compte ni en mois, ni en années, mais en décennies. La haine, attisée par la haine, en permanence, avec ses quelques moments d’accalmie, comme si chaque camp en profitait pour préparer en secret la mort de l’ennemi juré.
Les images, en boucle sur nos petits écrans, sont affolantes. On n’est plus, là, dans des manifestations sans conséquences. Les roquettes répondent aux roquettes. Oeil pour œil, dent pour dent. Et les morts tombent.
Dans ce contexte, la communauté internationale marche sur des œufs. Elle n’a d’ailleurs jamais fait que cela depuis que le monde est monde, pourrait-on dire. Le jusqu’au-boutisme des éternels ennemis les rend sourds à toute mise en garde. Même russe ou américaine. On se contente ainsi, du côté des forces occidentales, de discours convenus. D’appels à la modération. Des mêmes paroles, presque, ressorties à chaque fois qu’on veut appeler au calme. Sans aucun résultat.
Joe Biden, Vladimir Poutine, directement ou par l’entremise de leurs diplomates, appellent à la fin des violences. Le conseil de sécurité de l’ONU, comme d’habitude, donne ou donnera, lui, de la voix sans réellement être entendu.
Depuis lundi, début des affrontements entre Israël et le Hamas, le nombre de morts n’est pas loin d’atteindre la centaine. Et on devine aisément que le bilan s’alourdira très vite. Sans que personne n’y puisse rien. Ou même n’ait vraiment la ferme volonté de taper du poing sur la table.
L’article Sans fin – L’édito de Christophe Bonnefoy est apparu en premier sur LE JOURNAL DE LA HAUTE-MARNE.
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