ÉLECTIONS - C’était l’autre scrutin de ce début d’été, nettement moins médiatisé que les régionales. Mais la conclusion est largement similaire: la physionomie de la carte de France n’est pas bouleversée à l’issue du deuxième tour qui a eu lieu aussi dimanche 27 juin. Dans l’Hexagone, le nombre de bascules est très faible, puisque seulement six départements changent de camp.
Comme vous pouvez le voir dans la carte en tête d’article, l’équilibre reste donc très favorable à la droite qui ravit aussi quelques bastions historiques de la gauche: c’est le cas dans le Puy-de-Dôme, mais aussi et surtout dans le Val-de-Marne où les communistes perdent le dernier département qu’ils dirigeaient.
À l’inverse, la gauche devient majoritaire dans les Côtes-d’Armor et la Charente.
Ces élections locales n’ont pas été favorables au Rassemblement national qui n’a pas réussi à faire basculer de départements et qui disparait de certains territoires. Il reste cependant en position d’arbitre dans le Vaucluse, l’un de ses principaux bastions.
Côté personnalités, les ministres Sébastien Lecornu (Eure), Gérald Darmanin (Nord) et Brigitte Bourguignon (Pas-de-Calais) l’ont emporté largement, tout comme Marine Le Pen dans son canton de Hénin-Beaumont. On notera aussi la victoire de Claude Chirac qui va perpétuer la présence familiale en Corrèze.
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