Les photos de Thomas Pesquet lui ont inspiré des reproductions surprenantes

PHOTOGRAPHIE - Depuis le 30 juin 2021, Ludwig Wallendorff, photographe de métier, publie sur son compte Twitter des reproductions des photographies du spationaute français Thomas Pesquet.

Armé de ses appareils photo et de ses objectifs, Ludwig passe le plus clair de son temps à œuvrer dans sa cuisine. Aluminium, cacao en poudre, herbes de Provence... tout est envisageable pour réaliser les meilleures reproductions. 

Avant d’être impressionné par le parcours de Thomas Pesquet, Ludwig est fasciné par le talent de photographe du spationaute français. “C’est le côté photographique qui m’a surtout intéressé dans ce qu’il fait parce qu’il est très doué. Il a un grand sens de l’observation et beaucoup de patience. La station bouge tout le temps, donc quand vous voulez quelque chose de spécial, il faut prévoir quand ça va se passer. Il se donne les moyens de faire ses photos, et une fois qu’il les fait, il est très créatif”, explique-t-il au HuffPost.

Une fascination qui l’a amené à se lancer dans ce projet dont il a eu l’idée cinq ans plus tôt, lors de la mission spatiale Proxima en 2016. ”Quand j’ai eu l’idée, c’est parce que j’avais vu passer certaines de ses photos où je me disais: ‘tiens ça ressemble à telle chose’. C’est comme ce jeu qu’on fait quand on est enfant. Quand on regarde passer les nuages et qu’on essaie de trouver des formes dedans, c’est un peu le même exercice”, ajoute le photographe. 

Thomas Pesquet et l’artiste sont amis. Et pourtant, le partage de son travail sur les réseaux sociaux par le spationaute français l’a surpris. Thomas Pesquet, avec 1,2 million d’abonnés sur Twitter, peut créer beaucoup d’interactions avec un seul partage. Et depuis qu’il l’a fait, Ludwig reçoit quotidiennement des réactions ou même des conseils pour de futures créations.

”Ça fait très bizarre quand on se prend une vague comme celle-là. Je suis content que ça le fasse rire, que ça lui plaise. Et je suis très touché qu’il l’ait partagé. Je ne m’attendais pas à un tel engouement, à une telle réaction des gens. Ce n’est pas parce qu’on trouve quelque chose de rigolo chez soi dans son salon qu’on s’attend à ce qu’autant de monde trouve ça drôle aussi”, explique-t-il. Ludwig a même reçu les retours de professeurs d’école prêts à soumettre l’idée de ses reproductions pour des cours d’arts plastiques.

L’objectif final de Ludwig? Réussir à tenir le rythme jusqu’à la fin de la Mission Alpha au mois d’octobre. Il faut rester inspiré et endurant pendant toute cette période. “Le problème avec les séries, c’est qu’on en fait une, on en fait deux, c’est bien, mais il faut en faire 50. Donc c’est difficile d’arriver jusqu’à la fin. Je suis à la moitié donc je suis content, et j’espère vraiment tenir jusqu’à la fin!”, s’exclame-t-il. 

Mais grâce à l’aide de sa nouvelle petite communauté, le photographe ne risque pas d’être à court d’idées. “Je fais ça dans ma cuisine avec ce que j’ai sous la main, donc parfois c’est difficile, mais il y a des conseils qu’on m’a donnés où je me suis dit: ‘effectivement, j’aurais pu y penser et ça aurait pu être mieux’. C’est bien que le concept s’étende un peu. Et je trouve ça même chouette. Ça permet de faire un peu d’espace à la maison, et puis en termes de CO2, c’est beaucoup mieux”, conclut Ludwig Wallendorff.

À voir également sur Le HuffPost: Les premières images de la sortie de Thomas Pesquet dans l’espace

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