Vers une “société hydrogène”

Toyota

Le constructeur CaetanoBus et le groupe RATP testent un bus à pile à combustible hydrogène équipé de la technologie Toyota. Dans le cadre du consortium FCH2RAIL, Toyota Motor Europe va également équiper un train prototype de piles à combustible. Quel que soit le mode de transport, l’hydrogène gagne du terrain et formule la promesse d’une mobilité “zéro émission”. Mais pour Toyota, la place du précieux H2 va bien au-delà des transports, et les expériences actuelles sont avant tout la porte d’entrée vers une “société hydrogène”. 

 

Une source d’énergie extraordinaire 

Pour bien comprendre les enjeux liés à l’hydrogène, il est important de rappeler ses qualités. Élément chimique le plus abondant de l’univers, H2 est d’abord une ressource inépuisable. Utilisé dans une pile à combustible, il ne produit que de l’eau et de la chaleur et formule la promesse d’un monde véritablement décarboné. Utilisé comme carburant, il affiche une densité énergétique largement supérieure à celle de l’essence, et permet de parcourir de longues distances avec un seul plein. En France, une Toyota Mirai a récemment dépassé les 1000 km d’autonomie sans escale !

Au-delà des transports, l’hydrogène est un excellent vecteur de stockage et de transport de l’électricité, sous forme liquide ou gazeuse. Couplé au CO2, il se transforme en méthane de synthèse, ce qui laisse imaginer de nouvelles méthodes de captures de CO2, en particulier dans l’industrie… 

 

Une question de technologies, d’usages et d’infrastructures

Aujourd’hui, pour que l’hydrogène exprime pleinement son potentiel, un certain nombre de freins doivent être levés. Le premier concerne sa production, qui peut être polluante (on parle d’hydrogène “gris”). Il est donc indispensable d’investir les filières de l’hydrogène propre, qui peut être produit de plusieurs manières. L’hydrogène électrolytique produit à partir d’électricité renouvelable est une piste prometteuse, tout comme l’hydrogène produit à partir de biomasse. À Long Beach, avec l’usine Tri-Gen, Toyota a opté pour un hydrogène propre produit grâce à l’utilisation de biogaz 100% renouvelable. À terme, c’est 2,35 mégawatts d’électricité et 1,2 tonne d’hydrogène par jour qui seront produits, soit l’équivalent de 2350 foyers et 1500 véhicules… 

Enfin, l’hydrogène pose des questions d’usages et d’infrastructures. Pour être utilisé à grande échelle, il doit aujourd’hui faire la démonstration de son efficacité. Une initiative européenne prévoit le déploiement d’un réseau de ravitaillement, et 200 stations sont déjà opérationnelles. Dans ce contexte, Toyota multiplie les efforts pour multiplier les cas d’usages. Le GEH2, développé par EO Dev, filiale d’Energy Observer, est un groupe électrogène zéro émission, particulièrement efficace en conditions “offgrid”. La ville du futur “Woven City”, en construction au pied du Mont Fuji, sera essentiellement alimenée en hydrogène. Nos camions, nos chariots élévateurs et même nos avions sont aujourd’hui en train de développer des solutions basées sur l’H2, et promettent l’avènement d’une véritable “société hydrogène”.

Ce contenu de marque fait partie de notre rubrique “En Transit.ion” soutenue par Toyota.

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