Le député LREM Sacha Houlié porte plainte après la dégradation de son domicile

Le député LREM de la Vienne photographié lors d'un événement à Tours en 2018 (illustration)

POLITIQUE - “Mort aux porcs”. Ce vendredi 2 avril, le député LREM de la Vienne Sacha Houlié a révélé sur Twitter que son domicile de Poitiers avait été vandalisé avec un graffiti à la tonalité menaçante. “Même à mon domicile, vos méthodes de fachistes ne m’impressionnent pas”, a tweeté l’élu macroniste, qui annonce au HuffPost qu’une plainte sera déposée dans la matinée. 

“Je ne vais rien lâcher”, prévient-il. Après ce message, le marcheur a reçu une avalanche de soutiens au sein de la majorité. “Ces tentatives d’intimidation d’un élu de la République, jusqu’à son domicile, sont intolérables et ne peuvent rester sans suite”, lui a notamment répondu le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand.

Sacha Houlié n’est pas le seul élu macroniste avoir subi un acte de vandalisme au cours de son mandat. Durant l’été 2019, une vingtaine de permanences avait été prises pour cible, via des graffitis en lien avec des revendications des gilets jaunes ou par des dégradations commises par des agriculteurs mécontents de la ratification du Ceta. Quelques mois plus tôt, c’était Marlène Schiappa, alors secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes, qui avait révélé sur sa page Facebook l’irruption devant son domicile d’“une quarantaine de gilets jaunes furieux”. 

Au mois de novembre 2018, c’est le domicile provençal de Christophe Castaner qui avait été visé, selon le récit par celui qui était alors ministre de l’Intérieur. Au delà des agressions visant des membres de la majorité présidentielle, s’observe depuis plusieurs semaines une tendance à s’en prendre aux habitations des élus de la République. Au mois de février, ce sont deux conseillère municipales de la majorité divers-gauche de Corbeil-Essone qui ont été les cibles d’agressions à leur domicile. Au mois de janvier, c’est le portail du maire de l’Île-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Mohamed Gnabaly, qui était dégradé avec des croix gammées et des menaces de mort

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