À Redon, une rave party pour Steve Maia Caniço tourne à l'affrontement

Des gendarmes patrouillant dans Paris (image d'illustration)

POLICE - La gendarmerie est intervenue pour empêcher une rave party près de Redon (Ille-et-Vilaine) dans la nuit de ce vendredi 18 au samedi 19 juin. Cinq gendarmes ont été blessés et un jeune de 22 ans a perdu une main. Une enquête a ouverte par le parquet de Rennes.

Deux gendarmes ont été évacués à l’hôpital de Redon, a précisé le préfet Emmanuel Berthier, en dénonçant “des heurts d’une grande violence”. “1500 personnes” s’étaient donné rendez-vous pour une rave party en hommage à Steve Maia Caniço, décédé à Nantes il y a deux ans lors de la Fête de la musique, en tombant dans la Loire au moment de l’intervention de la police.

Dans la nuit, la gendarmerie nationale a confirmé dans un tweet qu’une opération était “en cours” suite à la tentative d’installation d’un Teknival, et a indiqué que “plus de 400 gendarmes” étaient alors engagés “pour faire cesser les troubles”. Selon la préfecture, les fêtards ont tenté d’installer la rave party sur l’hippodrome de Redon.

Auprès de l’AFP, les forces de l’ordre, ont évoqué” des jets de cocktail molotov, boules de pétanque, morceaux de parpaings”.

“Depuis hier soir, il n’y a pas de musique”, mais “les individus qui participent à cette rave illégale sont toujours présents sur site”, a précisé à l’AFP la préfecture samedi matin.

Le calme est revenu dans la matinée après sept heures d’échauffourées et le préfet a appelé les participants à quitter les lieux.  

Vendredi, la préfecture d’Ille-et-Vilaine avait pris un arrêté d’interdiction craignant qu’un “rassemblement festif à caractère musical de type teknival ou rave-party” puisse regrouper “plusieurs centaines de participants dans le département. Cet arrêté est valable jusqu’à lundi 8H00.

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