Elles racontent leur amour de vacances le plus torride

SEXE - L’été sera-t-il aussi chaud que les prédictions post-confinements l’affirment depuis le début du printemps? On l’espère. Ou plutôt, on ne rêve que de ça. De passer des vacances loin du quotidien et de se distraire le temps d’une nuit dans les bras d’un·e partenaire plus ou moins temporaire. Sur le sable, dans la tente, à la montagne entre deux sapins: reste à choisir le cadre, et à ce que l’occasion se présente.

En attendant que rencontres se fassent, et pour inspirer celles qui, après des mois isolés, ne savent plus très bien comment s’y prendre, on a recueilli quelques croustillantes anecdotes. Des histoires d’amour (un peu), de cul (surtout), qui ont laissé un souvenir impérissable dans l’esprit des femmes qui ont bien voulu nous les conter.

Célia, 30 ans: “L’Australien, la lune et le transat’”

“J’avais 18 ans, j’étais en vacances en Grèce avec mes copines. C’était la première année qu’on partait seule en dehors de la France, et l’excitation était palpable. On avait réservé quelques nuits dans une auberge de jeunesse sur l’île d’Ios, dans les Cyclades, réputée pour ses fêtes tardives, ses bars dansants et ses plages pas vraiment calmes. Le pied, quand notre vision des vacances ressemble à une émission de télé-réalité.

Rapidement, on a fait la connaissance d’un groupe d’Australiens à peine plus âgés que nous. Ils nous ont raconté que c’était l’hiver chez eux et qu’ils en avaient profité pour découvrir l’Europe au chaud. Rien de bien intéressant, je le concède, mais peu importe ce qu’ils pouvaient dire, leur accent me faisait un peu craquer. L’un d’eux, en particulier. Tommy. On s’est tous donné rendez-vous le soir même dans une boîte populaire du village de Chora, perché sur une colline.

Vers 23 heures, on les a rejoints, on a dansé un peu à l’intérieur et j’ai profité de la foule pour me rapprocher physiquement de ma cible. Au bout de quelques chansons, j’ai prétexté ne pas bien entendre ce qu’il me disait pour qu’on sorte prendre l’air. Il était ravi. En trois minutes, c’était plié: on se roulait des grosses pelles contre un muret. On avait les sens en folie, on voulait s’isoler. Seul souci : le monde était absolument partout. Alors, on est descendu vers la plage.

On s’est allongé·e·s sur la première chaise longue qu’on a trouvée, en riant comme des ados - qu’on était. Il a passé ses mains partout sur mon corps, dénouant avec dextérité mon haut et bas de bikini sous ma mini-robe effet paréo. Moi, j’ai glissé la mienne dans son short, puis je l’ai chevauché. Je savais moins ce que je faisais que lui, il a guidé mon déhanché, c’était bon.

Je me rappelle encore aujourd’hui de nos deux corps éclairés à la lueur de la lune - ou alors, je romance complètement nos ébats. Quoiqu’il en soit, on a fait l’amour à peine une dizaine de minutes: les sensations étaient trop fortes pour qu’on tienne plus longtemps. C’était orgasmique. Et l’un de mes plus beaux souvenirs estivaux.”

Isabella, 26 ans: “Le prof de voile, un classique”

“J’ai toujours pensé que les activités d’été étaient un truc de gosses, pas du tout. C’était il y a 4 ans, j’avais 22 ans et absolument rien à faire de mon mois de juillet. Les cours étaient finis, je n’avais pas trouvé de boulot et personne parmi mes ami·e·s ne s’était organisé·e pour qu’on parte quelque part ensemble. Quand une copine de lycée m’a parlé d’un stage de voile qu’elle faisait à Lacanau, je n’ai pas trop réfléchi et je l’ai suivie. C’était de toute façon soit ça, soit passer deux semaines à ruminer dans l’appartement de ma mère en banlieue lyonnaise.

Sur place, le temps n’était pas dingue mais l’ambiance très sympa. On enchaînait cours le matin, pratique l’après-midi et verres au snack-bar en fin de journée. Sportif mais pas trop, tout ce qu’il me fallait. On a vite sympathisé avec le groupe, et surtout avec le moniteur d’à peu près notre âge. Il s’appelait Stéphane. Forcément. Je dis forcément parce que pour moi, c’est vraiment un nom de prof de voile.

Je sentais qu’il y avait un truc entre nous. Des regards, des sourires. Je le guettais quand j’arrivais tôt, je remarquais qu’il me suivait des yeux quand je m’éloignais. Je faisais attention à tout ce qu’il disait en essayant d’avoir l’air détachée. Et j’enlevais toujours ma combinaison sur la plage en espérant qu’il me prenne pour une naïade au corps de rêve. Ce genre de flirt inavoué tout droit sorti de La Boum.

Le dernier soir, après une semaine chargée, on a tous décidé d’aller célébrer la fin du stage. On était une dizaine et je n’avais qu’un objectif: réussir à ce que Stéphane vienne me voir. Ça n’a pas loupé, il a utilisé une excuse bidon dont je ne me souviens plus très bien - peut-être mon avis sur Lacanau - pour entamer la discussion. On ne s’est pas lâchés, on a à peine parlé aux autres.

Deux heures plus tard, je me retrouvais dans sa micro chambre à côté de l’école de voile, à quatre pattes sur son lit une place. On essayait au maximum de ne pas faire de bruit pour éviter de réveiller ses collègues qui dormaient juste à côté, ce qui donnait des gestes très lents et intenses. Des va-et-vient profonds de sa part, des gémissements difficiles à contrôler de la mienne. J’en frémis toujours.

Après l’amour, on a passé la nuit dans les bras l’un de l’autre à se promettre qu’on s’écrirait et qu’on se reverrait. Ça n’a jamais été le cas. Mais tant mieux, ça reste une parenthèse enchantée à laquelle je repense volontiers”.

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