Evacuons vite le sujet du fiasco bleu aux JO. Celui des footballeurs, dont les instances nationales et les clubs ont sciemment tendu le bâton pour les faire battre. Exit. Et ridicule, tant la journée d’hier a montré combien il est grisant, non seulement de participer, mais aussi – et surtout – de glaner des médailles.
Nos basketteuses, battues en demi-finale par les Japonaises, ont arraché le bronze face aux Serbes. Leurs homologues masculins sont passés tout près de l’exploit. Ils reviennent en France avec l’argent autour du cou. Et beaucoup de regrets, eux qui n’étaient pas loin de dominer les Américains. Ce sont les handballeurs et les volleyeurs qui ont tiré le bouquet (presque) final. Karabatic et les siens ont remporté leur troisième titre olympique, face à l’ogre danois, tandis que les seconds, opposés aux Russes, nous ont emmenés au bout du suspense, en cinq sets, pour offrir à la France une première consécration aux JO. Une belle cerise sur le gâteau, avec le nirvana pour les handballeuses ? Les demoiselles avaient rendez-vous ce matin, pour continuer à écrire l’histoire.
En ce dernier jour des Olympiades, le bilan est positif. Au moins sur le plan collectif. Et individuellement en judo ou en escrime, notamment. Mais où sont donc passés nos athlètes, au ralenti sur les pistes à couloirs du grand stade de Tokyo ? Si on voulait tomber dans l’ironie, on dirait qu’ils ont préféré suivre, de loin, les succès du hand, du basket ou du volley. Un peu plus sérieusement, on peut se demander s’il n’y a pas matière à sérieuse inquiétude, à seulement trois ans des Jeux de Paris. A suivre…
L’article Bouquet final – L’édito de Christophe Bonnefoy est apparu en premier sur LE JOURNAL DE LA HAUTE-MARNE.
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