Charles Corso demeure dans le lotissement de la Champagne à Bologne. Sa propriété jouxte des parcelles communales. Ces dernières sont envahies, entre autres, par des astéracées, plus communément appelées chardons, ceux qui piquent et autres plantes indésirables.
Du fait qu’il n’est pas procédé à l’échardonnage, les chardons se répandent et poussent dans des terrains privés, ce qui est le cas pour M. Corso, lequel souligne « Je ne pense pas être le seul dans ce cas ».
Il a pris contact avec la municipalité, en charge de ces travaux d’échardonnage sur les parcelles communales. Le 30 juillet, il a adressé un courriel au maire de Bologne, mettant en relief que l’échardonnage est une obligation par arrêté préfectoral du 25 juin 1986. La commune a accusé réception de ce courriel, sans autre commentaire. Le 11 août, Charles Corso écrit en ces termes « Bologne, commune écologiste comme le prouve la pancarte à chaque entrée du village, mais Bologne, commune hors la loi. En effet, la commune se vante du zéro pesticide, mais laisse les chardons pousser dans le lotissement La Champagne malgré la loi sur l’échardonnage et un rappel à la mairie ; rien n’est mis en œuvre pour les éradiquer. Les conséquences de cette négligence : mon gazon est envahi par ces chardons et pissenlits qui ne sont jamais coupés avant la floraison. Se donner du mal et dépenser de l’argent pour avoir un beau gazon, alors que la mairie laisse ces terrains en friche, de qui se moque-t-on ? »
Ces propos ont été rapportés au maire, Francis Hasselberger, afin qu’il s’exprime. Mardi 17 août, l’édile a fait savoir qu’il ne tenait pas à émettre des commentaires mais qu’il contacterait Charles Corso.
L’article Chardon : la guerre est déclarée est apparu en premier sur LE JOURNAL DE LA HAUTE-MARNE.
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