Pour contrer la fatigue sociale, voici six techniques

6 techniques pour contrer la fatigue sociale (quand on n'en peut plus des gens)

BURN-OUT - Le déconfinement nous confronte à un vaste paradoxe: d’un côté, le désir de multiplier des activités enfin à l’ordre du jour, le pass sanitaire à portée de mains, mais de l’autre, le trop-plein, si ce n’est l’anxiété, engendrés par ce retour à la normale. C’est-à-dire à la frénésie sociale, aux divertissements et loisirs, aux bars et cinémas entre amis.

Car si ces retrouvailles nous réjouissent, elles peuvent également malmener notre santé physique et mentale. Quoi de plus normal, après un an et demi de relations sociales considérablement ralenties par les confinements et autres couvre-feux? L’overdose de gens et d’interactions était prévisible, elle n’en est pas moins forte. 

On appelle même cela le “burn-out social”, phénomène quelque peu similaire à la “gueule de bois des introvertis” (de celles et ceux qui chérissent une forme de solitude). Mais pas de panique, il est possible d’adoucir cette épineuse situation. Il suffit juste de suivre les conseils les plus bienveillants.

Ne pas se forcer à sortir

La bienveillance doit d’ailleurs être le maître-mot de cette sociabilité retrouvée. Première recommandation à chérir : si vous ne voulez pas sortir, voir vos amis, vous ruiner dans un bar, et bien, ne le faites pas ! Un conseil limpide, et pourtant pas évident à tenir dans une société blindée d’injonctions sociales diverses, où se côtoient sociabilité et individualisme - un drôle de mélange s’il en est. Ne pas se forcer, c’est aussi respecter sa zone de confort, et donc sa santé mentale.

Y aller en douceur

Comme l’entrée dans le grand bain à la piscine ou les premiers pas dans une mer glaciale (mood estival oblige), le retour à la réalité sociale et aux soirées collégiales peut tout à fait se faire en douceur. Par petits pas, en privilégiant tout d’abord les déjeuners ou cafés à deux ou trois avant de se revoir en bande par exemple. Ou encore, en redécouvrant en solo l’ambiance d’une salle de ciné, ou d’un concert intimiste, afin de mieux se préparer à des sorties imminentes en groupe. Tout dépend encore une fois de votre propre confort.

Ne pas dire “oui” à tout

Dire “oui” à tout n’est pas forcément une qualité, des films tels que Yes Man l’ayant largement prouvé depuis des années, bien avant que le mot “coronavirus” n’envahisse les conversations de machine à café. Aujourd’hui, c’est l’experte Anna Mathur, psychothérapeute spécialisée dans le traitement de l’anxiété et de l’estime de soi, qui l’explique au magazine en ligneStylist: “Les personnes qui disent oui à tout sont très souvent épuisées. Vous devez trouver vos propres limites”.

L’idée de la psychothérapeute? Envisager la vie comme un marathon, et non comme un sprint. Autrement dit, parvenir à saisir un juste équilibre, sans négativité bête et méchante, ni mépris déraisonnable de ses propres désirs et envies. On envisage le “oui” automatique comme une sorte de répartie passive et sans effet, mais elle peut être au contraire synonyme d’une considérable fatigue. Attention donc.

Chérir les pauses

Autre astuce décochée par psychothérapeute Anna Mathur à Stylist: mettre en pratique la technique de la pause. La quoi? La pause. Quand un ami, une amie ou un groupe sur Whatsapp vous propose un bar, un concert ou autre chose, attendez un peu avant de répondre. Posez votre téléphone, précisez que vous devez vérifier votre planning, ou réfléchir quelques heures. Idéal pour privilégier l’introspection au règne de l’immédiateté et de la disponibilité à tout prix, sacralisé sur les réseaux sociaux.

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