Jamais deux sans trois pour l’Arit


Une situation financière sereine permet à l’Association pour la rencontre et l’insertion par le travail (Arit), qui tenait son assemblée générale vendredi, d’aborder ses projets avec sérénité. Parmi lesquels figure l’ouverture d’une antenne à Wassy.


En dépit d’une année 2020 marquée par la crise sanitaire, Marie-Alice Fischer, présidente de l’association pour la rencontre et l’insertion par le travail, ne voulait retenir que du positif, vendredi, en prélude à l’assemblée générale. L’AG de l’Arit se tenait dans la salle polyvalente du pôle associatif de Vergy avec comme décor durant toute la réunion, les images du défilé du 28 août pour la journée “Joinville fête Jean de la Fontaine” et les costumes confectionnés par les petites mains de l’association. Voilà pour la forme.
A Wassy, « le bâtiment bientôt acquis »


Pour le fond, comment Marie-Alice Fischer ne pourrait retenir autre chose que du positif, alors que l’association présente encore une excellente santé financière, illustrée par un excédant d’exploitation de 76 863 € et 1,25 M€ de patrimoine total actif. « La trésorerie disponible permet d’aborder sereinement les projets », note l’expert-comptable Arnaud Colson. Des projets, comme celui d’une nouvelle antenne. Bien installée à Saint-Dizier et Joinville, l’association le sera prochainement à Wassy. « On a ciblé un bâtiment, qui sera bientôt acquis », annonce Christophe Sadaoui, le directeur de l’Arit. Un bâtiment que l’association achètera entre 550 et 600 000 €, pour lequel l’association a déjà obtenu la garantie d’une aide financière de l’Etat à hauteur de 140 000 €. « On espère que la première équipe sera installée dans les locaux pour la fin du mois de décembre 2021 », espère Christophe Sadaoui. L’ouverture de Wassy devrait correspondre à terme à l’équivalent de dix salariés à temps plein.


A part ça, l’année Covid a vu deux ateliers couture s’activer sur chacun des deux sites pour la fabrication de masques et de blouses, « ce qui a dépanné et nous a boosté », indique Marie-Alice Fischer. A part ça, il a bien sûr été question d’emploi. « Embaucher le public vraiment le plus éloigné de l’emploi » reste l’objectif annoncé par Christophe Sadaoui, qui s’est inquiété de voir des personnes du niveau bac et ou d’enseignement supérieur toquer aux portes de l’association. « Les personnes accueillies sont de plus en plus qualifiées, cela devrait nous interroger », confie le directeur devant la vingtaine de participants.

N. F.

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