RÉGIONALES - Après des élections marquées par une abstention historique et une prime qui a récompensé la quasi totalité des sortants, les nouveaux conseils régionaux doivent formellement élire leurs présidents ce vendredi 2 juillet, avec une seule incertitude qui concerne la Bretagne.
Dans cette région, le socialiste Loïg Chesnais-Girard, successeur de Jean-Yves Le Drian, l’a emporté dimanche soir avec une majorité relative et doit donc obtenir le soutien d’élus d’une autre formation politique pour être reconduit lors de cette première réunion du Conseil régional.
Malgré sa majorité relative, Loïg Chesnais-Girard s’était dit dimanche “très content” et “dans une sérénité absolue”. Il n’avait alors pas tendu la main aux autres listes en vue du 3e tour (l’élection du président de région), se contentant d’annoncer qu’il réunirait sa majorité dès le lundi “pour travailler, pour préparer notre première session” qui aura donc lieu ce vendredi.
Elu avec 40 sièges, il manque à Loïg Chesnais-Girard deux sièges pour obtenir une majorité absolue. Dans le cas où il ne réussirait pas à convaincre de potentiels alliés, l’ensemble des décisions prises par la président du conseil régional devront être négociées au cas par cas.
Trois reconductions pour les LR
En Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), les nouveaux conseillers doivent réélire le sortant LR Renaud Muselier qui a battu dimanche au second tour le RN Thierry Mariani, dans un hémicycle régional où la gauche sera absente pour six années supplémentaires après s’être désistée comme en 2015 pour faire barrage au parti de Marine Le Pen.
Cette journée sera également marquée par la reconduction de trois présidents LR aux ambitions présidentielles: Xavier Bertrand dans les Hauts-de-France, Valérie Pécresse en Ile-de-France et Laurent Wauquiez en Auvergene-Rhône-Alpes.
A gauche, la présidente socialiste sortante de l’Occitanie Carole Delga, largement réélue dimanche, sera reconduite à la tête de sa région, alors que certains la voient déjà candidate en 2022, même si elle a réaffirmé son engagement auprès d’Anne Hidalgo, la maire de Paris.
La Réunion est la seule région qui a basculé lors de ces élections et Huguette Bello, tête de la liste d’union de la gauche, doit être élue présidente après avoir battu dimanche le président de région sortant Didier Robert (Dvd).
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