La Samaritaine et le siège de LVMH visés par une action coup de poing d'Attac

La Samaritaine, à Paris, le 22 novembre 2019

ÉCONOMIE - Trois semaines après sa réouverture en grande pompe, le bâtiment de la Samaritaine à Paris a été visé ce samedi 3 juillet par une action coup de poing des militants de l’ONG Attac. Ces derniers ont recouvert la façade et les vitrines de peinture noire, inscrivant également “argent sale”. Il s’agit de peinture à l’eau ont assuré sur le moment les militants d’Attac.

Sur les réseaux sociaux, plusieurs images et vidéos de l’action ont été relayées. Elles montrent également une banderole sur laquelle figure Bernard Arnault, le PDG de LVMH. ”+62 millions d’euros pendant la crise”, dénonce la bannière. Le groupe de luxe est détenteur de la Samaritaine qui a rouvert le 23 juin dernier après 16 ans de fermeture et de nombreux travaux.

“Le gang des profiteurs”

Une autre banderole géante a été déployée sur le siège de LVMH, juste en face rue du Pont neuf, sur laquelle figure à nouveau Bernard Arnault, ainsi que d’autres fortunes françaises dont Patrick Drahi, François Pinault et François Bettencourt. “Le gang des profiteurs - Faisons payer les #ProfiteursDeLaCrise”, peut-on lire juste au-dessus.

Dans un communiqué publié sur son site internet, Attac accuse le gouvernement de préparer “un grand chantier de casse sociale avec la réforme de l’assurance chômage et le report de l’âge légal de départ à la retraite de 2 ans”. Un projet qu’elle met en regard de “la richesse des milliardaires français [qui] a augmenté de 68% depuis 2020″.

“Il est inconcevable de vouloir faire payer la crise aux plus fragiles, pendant que les grandes entreprises versent des dividendes records, et que les milliardaires s’enrichissent à un rythme insensé”, commente également Raphael Pradeau, porte-parole d’Attac. L’ONG réclame notamment une taxe sur le patrimoine des 1% les plus riches et une taxe sur le bénéfice exceptionnel réalisé par les multinationales pendant la crise.

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